Le mardi 27 janvier 2015, l’Ordre des opticiens de l’Ontario (COO) a approuvé en tant que directeur, des modifications à nos Normes de pratique. Ces changements affectent la distribution de lunettes, de lentilles de contact, d’aides à la basse vision et de lunettes de sécurité. La tenue de dossiers et la lutte contre les infections sont également abordées*. L’ébauche des normes a maintenant été envoyée aux fins de rétroaction des intervenants. Vous devriez avoir reçu un courriel du chef de l’exploitation vous demandant vos commentaires. Le chef de l’exploitation tiendra également des groupes de discussion. L’OOA sollicitera les commentaires des membres ainsi qu’un examen par notre équipe juridique / de consultation. Je vous encourage fortement à prendre part à ce processus à la fois par l’intermédiaire de votre association et directement au chef de l’exploitation. Assurez-vous de répondre aux questions tendance dans ce bulletin afin que nous puissions entamer un dialogue avec vous, nos membres, afin que nous puissions tous bien comprendre et commenter ces changements proposés. Grâce à notre association, nous avons une voix qui sera entendue.

Comme je l’ai mentionné ci-dessus, nous solliciterons des commentaires pour la réponse officielle de l’OOA. Voici quelques-unes de mes premières pensées après ma première lecture. Je tiens également à mentionner que toutes les normes proposées sont importantes et qu’elles attireront notre attention. En ce moment, je commente personnellement la distribution du composant de lunettes.

La distribution comprend la préparation, l’adaptation et la livraison de lunettes, de lentilles cornéennes et d’appareils de vision inférieurs à la normale.

Historiquement, les normes de pratique du chef de l’exploitation pour la distribution de lunettes ont été interprétées de telle sorte qu’un opticien devait être directement impliqué (en personne) lors de l’évaluation de la prescription et des exigences visuelles du patient, de la vérification de l’ajustement du cadre, de la prise de mesures et d’être présent au moment de la délivrance au patient. Certaines de ces actions peuvent être déléguées, mais l’opticien doit être sur place.

Les normes proposées comprennent des lignes directrices qui semblent donner aux opticiens la possibilité d’utiliser Internet pour la vente de lunettes. Ces normes reflètent très bien les nouvelles lignes directrices adoptées en juin 2014 par l’Ordre des optométristes de l’Ontario.

La proposition traite de la nécessité pour les opticiens d’examiner, de conseiller, de prendre des mesures et de confirmer que les lunettes sont appropriées et qu’elles leur conviennent. Où, quand et comment ne sont pas mentionnés dans l’ébauche, à l’exception de l’ajustement final et de la livraison des lunettes, qui doivent être effectués en face à face, en personne.

Avant l’accouchement, une rencontre physique en personne entre l’opticien et le patient est nécessaire pour ajuster et adapter les lunettes complétées, et s’assurer qu’elles sont adaptées aux besoins du patient. Cela ne devrait pas être fait virtuellement.

Si vous regardez ce qui est requis au moment de la commande, vous devez vous demander si les actions doivent être faites en personne ou si elles peuvent être faites de manière précise et sûre virtuellement. La façon dont le patient se comporte dans un modèle de commande de lunettes libre-service sera certainement exposée au moment de la délivrance par l’opticien. Si le client a fait une mauvaise commande d’emploi, et l’opticien, (où qu’il / elle soit), n’a pas attrapé les erreurs au moment de la commande, quels sont les points négatifs? Le patient attend le refaire et l’opticien mange un peu plus de matériaux et de temps? Comment ces normes proposées influeront-elles sur ce qui se passe de la façon traditionnelle dont nous distribuons? Notez que les normes proposées ne pointent pas spécifiquement vers un modèle Internet. De nombreux points de vue sont nécessaires pour évaluer ces normes proposées.

L’ébauche des normes du chef de l’exploitation semble, plus que jamais, laisser la distribution de lunettes au jugement professionnel de l’opticien afin d’assurer des résultats positifs pour les patients.

La distribution de lunettes à partir de votre propre site Web ou d’une société Internet tierce est-elle quelque chose que vous envisageriez d’intégrer à votre pratique? Votre employeur va-t-il intégrer ce type de modèle de distribution? Vous ferez la distribution.

Internet est là pour rester et les organismes de réglementation doivent élaborer des normes qui aident à uniformiser les règles du jeu et permettent aux professionnels de la vue, pour ceux qui le souhaitent, d’utiliser Internet comme un outil dans un système réglementé. Les questions tendance dans le bulletin Focus de ce mois-ci vous demandent votre opinion sur ce changement dans les choix que nous avons dans la façon dont nous fournissons des soins oculaires à nos patients. Veuillez nous donner votre avis en répondant à ces questions qui aideront votre association à comprendre où vous en êtes sur ce nouveau véhicule, qui pourrait conduire de nouveaux patients dans votre dispensaire. Et assurez-vous également de fournir votre contribution à la demande de commentaires des parties prenantes du chef de l’exploitation en cliquant ici.

Lorne Kashin,RO

Directeur exécutif

Association des opticiens de l’Ontario

lkashin@ontario-opticians.com

*Vue d’ensemble

Norme 1 : Compétence – L’opticien doit se conduire de manière à ce que les patients reçoivent le rendement le plus efficace de l’opticien.

Norme 2 : Conduite professionnelle – L’opticien doit satisfaire aux exigences déontologiques et légales de la profession.

Norme 3 : Distribution de dispositifs optiques appropriés – L’opticien doit distribuer des dispositifs optiques appropriés au patient.

Norme 4 : Sécurité et contrôle des infections dans l’environnement de pratique – L’opticien doit prendre des mesures raisonnables et appropriées pour réduire au minimum le risque de contamination et de transmission subséquente d’agents infectieux dans le cadre de ses pratiques professionnelles. Le site de pratique devrait être équipé et entretenu, et que des procédures sont en place, pour assurer la santé