L'honorable Rona Ambrose, ministre de la Santé, a annoncé aujourd'hui que Santé Canada fait progresser la réglementation qui exigera les mêmes normes de sécurité des instruments médicaux pour les lentilles cornéennes non correctrices ou « esthétiques » que les lentilles cornéennes sur ordonnance ou correctrices.
Les lentilles de contact « cosmétiques » (également appelées lentilles décoratives) sont utilisées pour changer la couleur ou l'apparence des yeux et sont généralement vendues par des détaillants de costumes et de cosmétiques. Ces types de lentilles ont été réglementés en tant que produits de consommation. Cependant, les risques des verres décoratifs sont identiques aux risques des verres correcteurs et les événements indésirables causant des dommages et même des dommages permanents aux yeux ne sont pas rares.
En tant que dispositifs médicaux, les lentilles de contact cosmétiques seront soumises à des exigences spécifiques en matière de licence, de fabrication, d'étiquetage et d'instructions pour améliorer leur sécurité avant leur mise sur le marché. Les modifications proposées au Règlement sur les instruments médicaux ont été publiées dans la Gazette du Canada I le 18 octobre 2014 pour consultation. Les commentaires étaient écrasants en faveur de la nouvelle réglementation, en particulier de la part des groupes de professionnels des soins de la vue. La nouvelle réglementation relative aux lentilles cornéennes non correctrices entrera en vigueur le 16 juillet 2016.
Faits saillants
Le risque d'infection cornéenne sévère lié au port de lentilles de contact à des fins esthétiques est 12.5 fois plus élevé qu'avec des lentilles de contact correctrices.
Les risques de réactions indésirables aux lentilles de contact sont plus élevés pour les fumeurs et les personnes atteintes de certains problèmes de santé, comme les infections oculaires ou la sécheresse oculaire.
De nouvelles directives de Santé Canada aviseront les Canadiens que la sécurité des lentilles cornéennes à but esthétique dépend d'une utilisation appropriée et de demander conseil à un professionnel des soins de la vue quant à l'utilisation appropriée de ces produits.
Ces règlements s'appuient sur les dispositions du projet de loi d'initiative parlementaire C-313, qui a été présenté par Pat Davidson, député de Sarnia-Lambton.